Login

Cérèsia engagée dans un plan d’économies

« Nous avons les moyens de réaliser ce plan de transformation construit fin 2023 et avons la confiance de nos adhérents et de nos financeurs », soulignent Antoine Hacard, président de Cérèsia, et Stéphane Michel, directeur général.

Fermeture de sites, suppression de postes, réduction du nombre d’administrateurs… Cérèsia ajuste sa feuille de route à l'horizon 2027 pour transformer son organisation en interne et sur le territoire afin de dégager des économies.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Après un bon exercice 2022-2023 qui s’était clôturé avec un résultat net historique de 14,8 M€ pour le groupe (intégrant la cession des titres détenus dans Tereos agro-industrie), Cérèsia clôture 2023-2024 à l’équilibre (600 000 € de résultat net pour la coop et 400 000 € pour le groupe), mais au prix d’efforts importants de la part des équipes face à l’inflation et à la dégradation du contexte économique depuis l’été 2023.

« Cette inflation va malheureusement perdurer, soulignait Stéphane Michel, DG du groupe, lors d’un point presse faisant suite à l’assemblée générale, vendredi 20 décembre, à Bezannes (Marne). Il nous faut donc adapter notre feuille de route en mettant en place un plan de transformation pour économiser 8,6 M€ en moyenne par an d’ici fin 2027. »

Moins de silos et de salariés

« Cela va se traduire par une simplification du management, de la gouvernance et du maillage territorial. » Sur les 142 sites de collecte, 33 vont fermer. « Nous cherchons à garder un silo à vingt minutes maximum de tracteur de l’exploitation pour les livraisons de blé, peut-être un peu plus pour le colza », assure Antoine Hacard, président du groupe.

De cinq régions commerciales, la coopérative va passer à trois. Le nombre d’administrateurs (32 actuellement) sera réduit à 23 afin de limiter les coûts d’indemnisation. Au niveau des salariés, 12 % des 375 postes seront supprimés à l'échéance 2027 en misant uniquement sur les départs en retraite et le turn-over naturel.

« Le niveau de nos fonds propres et de nos immobilisations ainsi que notre endettement historiquement faible nous donnent les moyens de réaliser ce plan de transformation qui n’est pas une réaction à la récolte 2024 (en recul de 25 à 30 %). Nous l’avions construit fin 2023. Nous avons la confiance de nos adhérents et de nos financeurs pour y parvenir. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement